Restitution du workshop recherche 2024 par Eva LEBLANC, Youngho PARK, Justine GOMEZ et Liam PIECOURT, étudiant.es de 4e et 5e année en DNSEP Design mention Design des communs.
Notre travail part d’un dessin à la main, qui peut également être extrait d’une image, puis transformé en modèle 3D à l’aide d’une machine.
La machine intervient en transformant le passage de la main en un travail algorithmique, ici en 3D.
La représentation de l’objet laisse apparaître sa structure.
On vient interroger l’image, le geste et l’objet dans l’idée d’épuiser la matière première.
Cette interrogation nous amène à nous poser la question : quelle transition dimensionnelle la machine deux axes peut-elle nous apporter ?
Il y a un échange constant entre la main et la machine, un aller-retour du numérique à la re-matérielisation de la mise en volume.
Chaque passage entre nos mains et la machine fait subir une déformation à l’objet.
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TISSU URBAIN
Nous avons entrepris un travail en aller-retour, débutant par un motif abstrait inspiré d’une photographie. Ce motif a ensuite été exporté sur Fusion, où nous avons travaillé sur la hauteur de sa structure à l’aide de l’outil d’extrusion. Nous avons envisagé d’imprimer ce motif en volume grâce à l’impression 3D, cherchant ainsi à donner vie à ses différentes hauteurs. Dans cette optique, nous avons également souhaité expérimenter l’impression 3D sur textile.
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SPIRALE FARINE
La farine est un médium intéressant qui génère des volumes lorsque l’on interagit avec elle. C’est ce que nous avons réalisé en dessinant une spirale à l’aide d’une baguette en bois dans celle-ci.
Par la suite, nous avons scanné et créé un objet à partir de ces volumes générés.
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MORDORE
Nous avons détourné l’utilisation de cette machine en remplaçant les feuilles et le stylo par ma tablette et son stylet. Nous avons d’abord créé un motif sur Adobe Illustrator, composé de 200 hexagones, presque tous superposés et décalés de quelques millimètres. Ensuite, l’utilisation du logiciel Nomad Sculpt nous a permis d’ajouter virtuellement l’axe Z. Chaque passage du stylet, une couche de « clay virtuel » s’ajoute, formant progressivement un volume. Ce volume a ensuite été retraité, puis imprimé en 3D pour une version miniature, avant de passer à une impression en céramique 3D avec de la terre. La pièce sera ensuite cuite au four.
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Reproduction du travail de Michael Noll
Michael Noll est l’un des premiers artistes numériques à avoir conçu et utilisé l’outil algorithmique en s’inspirant de la peinture de Piet Mondrian.
Lors de cette production, nous avons reproduit le travail de Michael Noll, puis transformé le résultat en volume en utilisant l’outil algorithmique pour trouver une nouvelle forme à partir de l’image bidimensionnelle.
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